Avenue de la Victoire
L'avenue de la Victoire (Calea Victoriei) est l'artère la plus importante de Bucarest et aussi la plus ancienne. Elle traverse la capitale depuis son centre historique jusqu'à la Place de la Victoire.
Une balade dans le passé
L'histoire de l'avenue commence en 1692, lorsque le prince Constantin Brâncoveanu propose la construction d'un chemin entre la cour royale (située dans la vieille ville) et son palais à Mogoşoaia (un village situé au nord de la capitale). Ce chemin s'appelait le pont de Mogoşoaia.
Décor de plusieurs romans à travers l'histoire, la rue a évolué pour devenir la première rue de la ville à être éclairée (elle a commencé à être éclairée aux bougies en 1814) et la première à être pavée (en 1842).
En octobre 1878, après la victoire de la Roumanie à la guerre d'Indépendance, la rue fut rebaptisée Calea Victoriei (avenue de la Victoire), et devint le théâtre des défilés des troupes qui revenaient victorieuses.
C'est actuellement la rue la plus chère et la plus exclusive de Bucarest, accueillant des chaînes hôtelières comme le Hilton et des magasins tels que Gucci ou Rolex, qui se mélangent d'une manière particulière avec quelques constructions d'apparence décadente pour créer un contraste caractérisant le charme principal de la ville.
Bâtiments et monuments représentatifs
Si vous parcourez toute l'avenue (incontournable si vous visitez la ville), vous trouverez des bâtiments et des monuments incroyables tels que l'Athénée roumain, le Musée national d'art de Roumanie, le Musée national d'histoire, le Palais Cantacuzino, le Palais Cec, la Place de la révolution ou le Palais des téléphons, un bâtiment moderne construit par la société américaine ITT en 1931 dans une énorme controverse.
Lieux à proximité
Musée national d'Art de Roumanie (315 m) Place de la Révolution (383 m) Église Kretzulescu (464 m) Parc Cișmigiu (613 m) Musée national George Enescu (889 m)